Est-ce qu’on peut tomber amoureux de son psy. Et si oui, que se passe-t-il ?
[GENERIQUE]
La relation psychothérapeutique est d’une grande intimité. A la fois parce que le patient dit des choses qu’il n’a peut être jamais dit, qu’il ne S’EST peut être même jamais dit. Mais aussi parce qu’il est écouté avec une bienveillance qu’il n’a peut-être jamais rencontrée.
Cette intimité, cette proximité peut l’amener à des sentiment amoureux vis à vis de son ou de sa psy.
Alors, si le psy est correctement formé, il accueille cela comme le reste de ce qui se passe dans la séance et dans la vie de son patient, lequel va peu à peu interpréter ce mouvement amoureux et le comprendre. Il va faire des liens entre son histoire et cet amour-ci et sans doute d’autres amours encore. Ou réaliser à quel point cette inclinaison est une bifurcation, une résistance à la thérapie Ou comprendre ce qui l’amène une fois encore à un amour impossible (son psy) plutôt que d’être à même d’aller vers un partenaire bienveillant. Et de voir qu’une telle personne peut exister. Oui, dénouer tous ces nœuds cela prend du temps… Et c’est justement le fait que le psy accepte cet amour mais s’abstienne d’y répondre favorablement qui contribue à dénouer l’imbroglio, les difficultés pour lequel vient le patient.
Dans un autre cas de figure, c’est le psy qui serait amoureux de son ou sa patiente, ou qui la séduirait. Soyons clair, c’est un abus et une faute professionnelle grave qui de plus empêche la thérapie. Le groupement auquel est affilié le psy dispose d’un comité d’éthique qui, dans cette situation, peut aider le patient et sanctionner le psy.
Situation plus rare : il arrive que patient et psy tombent mutuellement amoureux l’un de l’autre. Cet amour dure ce que durent les amours, mais ce qui est clair c’est que la relation thérapeutique prend fin. Il n’y a aucune illusion à avoir sur ce plan.